Vouloir atteindre la perfection est louable. Penser l’atteindre est presque toujours irréaliste. Mais accéder au beau est souvent possible. Pour cela, il est nécessaire d’être
particulièrement attentif à la qualité de la relation qui se noue autour d’une œuvre ou plutôt autour de ce qui n’est encore qu’un projet et l’ensemble des protagonistes concernés (le
commanditaire de l’œuvre, les concepteurs et toutes celles et ceux, sans exception, qui concourent à la réaliser).
Si tout ce monde peut collaborer dans le même sens avec une vision et un plaisir partagés, alors l’œuvre aura des fondements solides et pourra prétendre exprimer la beauté.
C’est particulièrement vrai quand une œuvre touche au sacré, ce qui exige d’abord d’en comprendre le sens et les valeurs avec lesquelles elle doit s’accorder. Dans notre équipe, nous sommes
quelques-uns à avoir appris à sculpter et à tailler la pierre sur une cathédrale. L’exercice est formateur, car il vous oblige à un certain effacement et à vous placer sous les ordres d’un
édifice qui vous dépasse. Il vous faut glisser dans la peau du concepteur et saisir ce qu’il a voulu exprimer pour tenter de refaire le geste technique de vos prédécesseurs. Et là vous mesurez
tout ce qu’il vous reste encore à comprendre et à apprendre.
Notre atelier se trouve de temps en temps flatté quand, à travers la presse, nous apprenons pourquoi nos clients nous ont choisis et comment ils ont cheminé avec nous. C’est le cas de la paroisse Saint Louis de la Roberstau qui nous a confié la délicate mission de créer, de réaliser et de poser un autel, la pièce centrale d’une église. C’était une première pour nous. Le magazine Carrefours d’Alsace relate cette aventure dans un article que vous pouvez lire et télécharger ci-dessous :